L’apostasie est un crime capital aux Émirats arabes unis[108],[109]. On cite le cas d'Alexander Aan, élevé musulman mais qui a déclaré être athée sur le réseau social facebook. Dans son article pour The Observer, Andrew Anthony a fait valoir que les apostats n'avaient pas réussi à obtenir le soutien d'autres groupes progressistes, en raison de la prudence avec laquelle ils étaient catalogués comme islamophobes ou racistes par d'autres mouvements progressistes[172]. De nombreux savants musulmans ont considéré l'apostasie comme un hadd (pluriel : hudud), autrement dit un crime obligatoirement puni en vertu des textes du Coran et de la Sunna[5],[48], bien que cette classification ait été rejetée par les fuqaha hanafites et chaféites[5], ainsi que par certains savants d'autres madahib comme le malikite Abu al-Walid al-Baji (en) et le hanbalite Ibn Taymiyya[49]. Cela particulièrement durant les deux dernières années de la vie du Prophète. Cependant, la Cour d’appel d’Oran a prononcé par la suite son incompétence territoriale concernant cette affaire rendant ainsi caduc le premier jugement prononcé. Plusieurs anciens érudits musulmans n'étaient pas en faveur de la peine de mort, parmi ces derniers on peut citer Ibrahim al-Nakha'i (mort en 715 / 96 AH) et Sufyān al-Thawrī ainsi leurs partisans, qui lui ont préféré un emprisonnement à durée indéterminée jusqu'à la repentance. Préserver sa Foi: Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ses lois et ses fonctionnaires ne reconnaissent pas la conversion à une autre religion que l'islam. ». Après une intervention diplomatique, elle obtint finalement l’asile au Canada, où elle arriva et s’installa peu de temps après[100]. Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog. Le juge lui aurait demandé explicitement de se convertir du chiisme au wahhabisme (mouvement réformiste apparu dans le Nejd au XVIIIe siècle et à l'origine des différents États saoudiens, il tient les chiites duodécimains dans leur globalité pour des mécréants), et lui aurait promis une peine plus légère s’il se pliait à sa requête. Le grand savant et imam de la sounnah Mouhammad ibn ‘Abdelwahhâb a dit : Sache qu’il y a dix choses qui annulent l’islam : - La première: Le polythéisme dans l’adoration d Allah ‘azza wa djall. Historiquement, dans le droit islamique (charia), la majorité des fuqaha du Moyen Âge estimaient qu'un apostat mâle devait être mis à mort à moins qu'il ne souffre d'un trouble mental ou qu'il n'ait apostasié sous la contrainte, par exemple, en raison du danger imminent d'être tué. Sadiq Malallah aurait participé aux efforts visant à améliorer les droits de la minorité chiite d’Arabie saoudite[92]. L’apostasie : Cela signifie revenir. Ainsi, ces nouveaux adhérents ne semblaient guère être véritablement convaincus et parmi eux, semblerait-il, se cachaient des ennemis de cette jeune religion qui a anéanti celle de leurs ancêtres. Diverses versets évoquent l'apostasie, tels que : « Ils t'interrogent sur le fait de faire la guerre pendant les mois sacrés. Selon la tradition, Dieu révéla alors à son sujet : « Quiconque a renié Dieu après avoir cru… - sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère de Dieu et ils ont un châtiment terrible[81] ». Mahmoud Mohamed Taha, exécuté par le gouvernement soudanais, alors que des milliers de manifestants protestaient contre son exécution[67],[68], et Faraj Fouda, victime d'extrémistes islamistes arrêtés et emprisonnés pendant 20 ans[69],[70], sont des exemples récents d'écrivains et d'activistes tués pour apostasie. Dieu est Immense et Omniscient. Sadiq Malallah, musulman appartenant à la minorité chiite d’Arabie saoudite, a été arrêté en avril 1988 et accusé d’avoir lancé des pierres à une patrouille policière. Et ceux qui parmi vous abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Selon Sarakhsi, l’apostasie de l’islam est un grand crime, mais sa punition est différée au jour du jugement[74]. La dernière modification de cette page a été faite le 21 février 2021 à 04:10. Dans les deux cas, c’est de la mécréance. Au début du règne du calife Al-Mahdî (775-785) apparut le premier muhtasib[82] dont la mission consistait à traquer les apostats et autres hérétiques. CFCM Apostasie 2011 1 CFCM Apostasie 2011 2 CFCM Apostasie 2011 3. Et Allah est Audient et Omniscient ». En 1978, les Émirats arabes unis ont entamé un processus d’islamisation de la loi, après que leur conseil des ministres ait voté pour la nomination d’un haut comité chargé d’identifier toutes les lois qui entraient en contradiction avec la charî'a. Dans certains contextes, le terme sunna représente les pratiques religieuses surérogatoires[4], comme la prière ou le jeûne hors des cinq piliers. L'Islam li pas force ene dimoune pou rente dans Deen ni li mette kit pression pou ene dimoune accepté li. Les ouvrages de hadiths sont encore très étudiés aujourd'hui non seulement par les spécialistes en droit islamique, mais aussi par les musulmans soucieux de tirer des enseignements, notamment spirituels de la vie de Mahomet. MUSULMANS, QUE FAITES VOUS DE VOTRE ÎMAAN, DE VOTRE RELIGION. Pour les chiites, cette sunna a été transmise par Mahomet à l'imam Ali et à Fatima Zahra. La sunna chiite de ce fait, n'a jamais connu d'interruption puisqu'elle continue du prophète jusqu'au 12e imam. Mai 10. Il est interdit de choisir une religion autre que l'islam, l'orthodoxie, le catholicisme ou le luthéranisme[114]. Le 15 mai 2014, Meriam Ibrahim, une femme chrétienne dont le géniteur était musulman, a été condamné à mort pour apostasie, ainsi qu'à être fouetté à cent reprises pour « adultère » car elle avait contracté un mariage d'associateurs, non reconnu par la loi soudanaise. Elle est plus connue sous l'expression de « sunna prophétique ». Tout au long de l'histoire de l'islam, le prosélytisme et l'apostasie des musulmans ont été interdits par la loi[44],[2],[45]. Il a été condamné pour athéisme et blasphème en 2012 à deux ans et demi de prison et 100 000 roupies d'amende[119]. », « Ainsi dit une partie des gens du Livre: « Au début du jour, croyez à ce qui a été révélé aux Musulmans, mais, à la fin du jour, rejetez-le, afin qu'ils retournent (à leur ancienne religion). préliminaires où il proclamait qu'il était le fils du Christ et qu'il souhaitait que les Marocains deviennent chrétiens. Les premiers fuqaha ont développé des institutions juridiques pour contourner cette punition sévère, et la ligne rouge pour condamner quelqu'un à la peine de l'apostat a été placée si haut que pratiquement aucun verdict n'a été rendu dans ce sens avant le XIXe siècle du calendrier julien[1]. Le sultanat de Brunei applique la charia. Le 11 juillet 2020, le ministre de la Justice du Soudan annonce que le gouvernement met fin à la peine de mort pour apostasie, dans l'objectif de se détacher de la charia[159]. Au cours des siècles, un certain nombre de grands ouléma, tels le faqih malikite Abu al-Walid al-Baji (en) (mort en 1081 / 474 AH) et le faqih hanbalite Ibn Taymiyya (mort en 1328 / 728 AH), ont affirmé que l’apostasie n’est pas un hadd et qu’elle n’est donc passible que d’une peine laissée à la discrétion du cadi (tazir)[49]. L'apostasie est passible de mort[163]. Wael B. Hallaq affirme que « [dans] une culture dont la religion, les principes religieux et la moralité religieuse sont la pierre angulaire, l’apostasie est en quelque sorte l'équivalent de la haute trahison dans l’État-nation moderne. Le point de vue traditionnel estime qu'un musulman qui renie sa religion sous la contrainte (comme ce fut le cas par exemple après la Reconquista) n'est pas un apostat. Autrement dit, il aurait utilisé ce prétexte à des fins politiques…. Les minorités chrétiennes ou hindoues ont l'interdiction d'afficher leur foi ou d'en faire part aux musulmans[106],[107]. Il y a environ un millier d'apostats, qui sont persécutés. Ceux n'appartenant pas au judaïsme ou au christianisme ne sont pas concernés par cette dérogation pour l'école chaféite et hanbalite, alors que les hanafites et malikites y incluent les idolâtres[36]. Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog. Une réorganisation et une clarification du contenu paraissent nécessaires. De plus, certains États islamiques qui n'exécutent pas directement les apostats, facilitent et encouragent parfois indirectement les exécutions extrajudiciaires perpétrées par la famille de l'apostat, surtout si l'apostat s'exprime[73]. Comment ajouter mes sources ? « Muslims who were forced to choose between recanting Islam or suffering persecution were, and still are, permitted to lie by feigning apostasy », « arabe : ولم أكفّر من قال بدوران الأرض، ولا من قال إن الشمس تجري حول نفسها، وإنما صرحت بتكفير من قال إن الشمس ثابتة لا جارية هذا هو في المقال السابق ، وكفر من قال هذا القول ظاهر من كتاب الله ، ومن سنة رسوله صلى الله عليه وسلم لأن الله سبحانه يقول:(والشمس تجري...)... أما القول بأن الشمس تجري حول نفسها وهي ثابتة في محل واحد... ، فلم أتعرضه في المقال بالكلية لا بنفي ولا إثبات ، ولم أتعرض لكفر قائلة ، p.36 arabe : أما المسألة الثانية وهي القول بثبوت الشمس، وجريها حول نفسها ، فلم أتعرض لها في المقال السابق بنفي أو إثبات، ولم أكفّر من قال ذلك ، p.45 », « The contemporary debates on Islam, modernity and nationalism began with two 19th-century scholars, Jamal al-Din al-Afghani and Muhammad Abduh, who taught at Al-Azhar University in Cairo, the seat of Sunni learning ». An-Nawawiyy ainsi que d'autres ont dit : « L'apostasie compte parmi les sortes de mécréance les plus laides ». 150–71. Par conséquent, dans tous les madhahib de l’islam : Dans le cas où toute la famille aurait apostasié ou s'il n'y avait pas de parents musulmans survivants reconnus par la charia, les biens de l'apostat seront saisis par l'État islamique (une partie du fay, الفيء). Les apostats, qu'ils soient hommes ou femmes, méritent la peine de mort selon la vision traditionnelle du fiqh sunnite malikite, Chaféisme : une période d'attente de trois jours est nécessaire pour permettre à l'apostat musulman de se repentir et de revenir à l'islam. Telle est la grâce de Dieu. Avoir abandonné l’islam pour devenir chrétienne. Le mot sunna signifie en arabe « tradition », « loi », ou « cheminement ». D’autres embrassèrent l’Islam pour des raisons économiques, d’autres encore furent fascinés et attirés par la puissance des musulmans et d’autres par imitation de leur chef tribal. En droit, seul le prosélytisme non musulman est puni et non l'apostasie[139]. Il n'y a pas de loi condamnant strictement l'apostasie, mais les islamistes sont puissants. Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement. Shaybānī, Muḥammad ibn al-Ḥasan, approximately 750-804 or 805. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Il a écrit : « L’apostasie n’est pas ce qui tue. Le nombre d'apostats est inconnu en raison d'un manque d'études sociologiques sur les problèmes et de la réticence des apostats à discuter ouvertement de leur statut[172]. L'Islam authentique est fondé sur le Coran et la Sounnah selon la Compréhension des Pieux Prédécesseurs Les hadiths sont des propos attribués à Mahomet et rapportés par divers témoins. L'ayatollah Khomeini a argué de ce principe pour émettre une fatwa de condamnation à mort contre l'écrivain britannique Salman Rushdie. L'exécution est la sanction traditionnelle recommandée pour les apostats des deux sexes. Une tradition existe qui suffirait à justifier l'abolition de cette pratique pour peu que des gouvernements démocrates dans les pays concernés le souhaitent. Chapitre : Il est du devoir de tout musulman de conserver son Islam et de le garder de tout ce qui le corrompt, l'annule et le rompt, c'est-à-dire de l'apostasie, c'est par All a h ta^ a l a que l'on recherche la protection. Il est donc très difficile aux musulmans (essentiellement les Malais, considérés comme musulmans de naissance) d’abandonner leur religion car ils doivent pour cela faire entériner leur choix par un tribunal religieux musulman, seule juridiction compétente en la matière depuis 1988. C’est lui qui a écrit “le Jardin des vertueux ” ( Riyad as-Saaliheen ) et le recueil des 40 hadith si connus. « [dans] une culture dont la religion, les principes religieux et la moralité religieuse sont la pierre angulaire, l’apostasie est en quelque sorte l'équivalent de la haute trahison dans l’État-nation moderne. Cependant, par la suite, les fuqaha ont abaissé cette ligne rouge pour appliquer la peine de mort, laissant aux Qadah une plus large liberté d’interprétation pour caractériser l'apostasie[1], ce qui s'est traduit parfois par de la clémence et d'autres fois par de la sévérité[16]. Selon un sondage du Pew Research Center, mené entre 2008 et 2012, la proportion de musulmans soutenant la peine capitale pour l'apostat allait de 0,4 % au Kazakhstan à 78,2% en Afghanistan[33]. Bien que le Coran ne comporte pas de versets clairs et indiscutables qui ordonnent de tuer les apostats (étalant toutefois, comme à son … Le Conseil central des ex-musulmans de Grande-Bretagne (en) est la section britannique du Conseil central des ex-musulmans, qui représente les apostats qui craignent pour leur vie parce qu’ils ont renoncé à l’islam. « La Constitution fédérale ne reconnaît pas les personnes sans religion […]. L'article 126 alinéa 2 du Code pénal du Soudan (1991) prévoit : « Quiconque est reconnu coupable d'apostasie est invité à se repentir sur une période à déterminer par le tribunal. Outre le Conseil central des ex-musulmans de Grande-Bretagne, une nouvelle initiative pour les apostats britanniques, Faith to faithless (en), a été lancée par Imtiaz Shams et Aliyah Saleem (en) au début de l'année 2015[172],[174]. D’autres soutiennent que la peine de mort est une sanction inappropriée[18],[19],[20],[21], incompatible avec les injonctions coraniques comme « Nulle contrainte en religion »[22] ou les versets 21 et 22 de la sourate 88, Al-Ghashiya (L’Enveloppante)[23] et/ou qu’il s’agissait d’une loi humaine adoptée par la première communauté musulmane pour prévenir et punir l’équivalent de la désertion ou de la trahison[24], et qu'elle ne devrait être appliquée que si l’apostasie devient un mécanisme de désobéissance et de trouble à l'ordre public (fitna)[25]. Il échappe à la prison, mais son amende a été doublée. L’ apostasie en islam (arabe : riddah, ردة ou irtidād, ارتداد, recul, défection, rebond) est communément définie comme le fait pour un musulman d'abandonner consciemment l' islam que ce soit au travers de ses paroles ou de ses actes,,. En 2015, 27 coranistes sont jugés pour apostasie et risquent la mort[158]. Bien qu'il ait initialement été condamné à mort, il a finalement été libéré car il était jugé mentalement inapte à subir un procès[72]. La république de Tchétchénie applique la charia, et condamne donc l'apostasie[162]. Classé dans 4.Mécréance et apostasie, Allah n'est pas un corps / n'a pas d'organes, Attribuer le corps à Allah est de la mécréance, Les Malikites, Qarawiyyin, Savants du Maroc, Tawil, Unanimité; Sujet : Les moujassimah sont mécréants par unanimité. Bien qu’il ait prétendu avoir reçu des menaces de mort, Edip Yuksel pense également que des apostats très médiatisés qui sont controversés devraient être tués. Il a fait appel de ce jugement et le verdict final a été prononcé 2013. Au contraire, deux épisodes le montrent traitant avec des apostats ou des personnes ayant quitté sa communauté. Des groupes musulmans ont fait des interviews de ces personnes[175],[176]. L'association est plus grave que le meurtre. Il semble que la condamnation soit poussée par des motifs politiques liés aux partis salafistes[146]. Il aurait été maintenu à l’isolement pendant de longues périodes au cours de ses premiers mois de détention et torturé avant sa première comparution devant un juge en juillet 1988. En effet, le Maroc a signé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques dont l'article 18 affirme la liberté de conscience. De tradition chiite, l'Iran a condamné à mort des musulmans ayant apostasié sur la base de la charia non codifiée[120]. L’article 11 de la constitution fédérale de Malaisie garantit à chacun le droit de choisir sa religion, mais l’article 3 dispose que l’islam est la religion officielle et qu’on ne doit pas en prêcher d’autre aux musulmans. En pratique : Quelles sources sont attendues ? Selon Abdul Rashied Omar, la majorité des fuqaha contemporains continuent de considérer l’apostasie comme un crime méritant la peine de mort[11]. À cette époque, il n'existait encore aucune école sunnite. Autrement dit, il faut se protéger de sortir de la religion = l’apostasie. La première a vu sa demande de faire reconnaitre son changement de religion par un tribunal civil rejetée définitivement en cassation le 30 mai 2007[128]. Le 3 septembre 1992, Sadiq Malallah a été décapité publiquement à Al-Qatif dans la province orientale d’Arabie saoudite après avoir été reconnu coupable d’apostasie et de blasphème. Dans le Coran, le terme sunna est employé pour désigner la « loi immuable » de Dieu, dans l’expression sunna(t) Allah (en arabe : سُنَّة اللَّهِ) qui signifie « règles de Dieu ». ». La sunna, selon le Coran, englobe les règles ou « lois » de Dieu qui auraient été prescrites à tous les prophètes, y compris le prophète de l'Islam, Mahomet. Le premier ouvrage de compilation des hadiths est venu a posteriori. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Ils sont souvent troublés par les enseignements et les pratiques religieuses (tels que l’abandon, l’intolérance et la violence à l’égard des non-musulmans), doutant de leur véracité et de leur moralité, et ont commencé à les interroger[168]. L'apostasie est punie de mort. Celui qui croyait s’activait à combattre, ce qui est le principe même du djihad et celui qui apostasiait entendait de ce fait à esquiver cette participation au combat (la notion d'objecteur de conscience n'existe pas en islam). L'accusé est un apostat qui mérite, selon les préceptes de la, Department of Law, School of Humanities and Social Sciences, Muslims who were forced to choose between recanting Islam or suffering persecution were, and still are, permitted to lie by feigning apostasy, (« The Right to religious conversion: Between apostasy and proselytization »), Sahîh Bukhari, vol. On retrouve cette interprétation dans certaines traductions du Coran qui remplacent alors directement « s'ils tournent le dos » par « s'ils optent carrément pour l'apostasie »[38]. 348-349. », « Tuer dans chacun de ces trois cas est consensuellement admis par les musulmans. Il va donc de soit qu’Allah ait fait de ce groupe, qui est en fait le groupe mère, la source d’où l’Islam prit son ampleur et débuta son expansion. Abou Hanifa et ses partisans ont refusé la première option et soutenu la troisième. Dis : « Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès de Dieu est de faire obstacle au sentier de Dieu, d'être impie envers Celui-ci et la Mosquée sacrée, et d'expulser de là ses habitants. On le voit signer un traité avec Quraych encore païen, dont une clause précise que rien ne doit empêcher ceux qui le souhaitent de retourner dans la tribu adverse et, partant, de retourner à l'idolâtrie ante-musulmane. les dires, actes, qualités morales et personnelles de Mahomet ; les chroniques des événements auxquels Mahomet a participé (batailles, exil, rencontres, etc.) Ce pays est signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui admet formellement le droit de changer de religion sans conséquences négatives, et l'apostasie n'est pas explicitement condamnée par la loi. », « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Et vous reviendrez perdants. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; ». L'islam est religion d'état et la charî'a islamique première source de législation. », « Ô les croyants! Selon le recensement de 2011, environ 172 millions de musulmans vivaient en Inde, représentant environ 14,2 % de la population totale du pays[167]. Le chapitre concernant l’apostasie (cad les choses qui font sortir de l’Islam) s’étend sur 21 pages, de la page 283 à la page 304). Au Bangladesh, des blogueurs ont été tués parce que se revendiquant athées[101]. La justice algérienne a condamné, en première instance, le prédicateur à trois mois de prison ferme et une forte amende[85]. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, l'écrasante majorité des fuqaha sunnites et chiites s'accordaient à dire que l'apostasie était un crime, un pêché et un acte de trahison passible de la peine de mort[5],[10], généralement après une période d'attente pour permettre à l'apostat de se repentir et de retourner à l'islam[5],[11],[12],[13]. Bruxelles (AFP) - En rupture avec l'islam par rejet de traditions jugées pesantes, réaction au radicalisme ou quête spirituelle, des ex-musulmans s'organisent en Europe pour négocier leur apostasie, face aux pressions de leurs entourages. En 2015, un prédicateur salafiste avait lancé une fatwa contre l’écrivain Kamel Daoud pour avoir « mené une guerre contre Allah, son prophète, le Coran et les valeurs sacrées de l’islam », réclamant sa mort. Selon ce dernier, il ne peut y avoir de dualité dans la « sunna » et elle a été même imposée au prophète Mahomet. C’est ainsi qu’on trouva des bédouins qui commencèrent à refuser de payer la Zakât, d’autres abandonnèrent complètement l’Islam et retournèrent au christianisme, au judaïsme ou à l’adoration des statues, d’autres encore allèrent jusqu'à prétendre qu’ils étaient eux-mêmes des prophètes à l'instar de Musaylima al-kadhdhâb (le Menteur), al-Aswâd al-‘Unsî, Talîha ibn Khuwaylid ou encore Sajah. L'apostasie est donc passible de la peine de mort[102]. La loi sur l'apostasie est activement utilisée en Arabie saoudite. Contrôlant alors une bonne partie de la Péninsule arabique, les musulmans avaient une force qui imposait le respect. Retrouvez les vidéos de nos Savants dès maintenant. islam, croyance, apostasie. Othmân le conduisit devant le prophète des musulmans pour se faire pardonner. Malgré l'apostasie de personnes anciennement musulmanes, certaines se reconvertissent à leur première foi. En Ouganda les chrétiens anciennement musulmans sont victimes de violences de la part des islamistes[150]. Kashgari s'est repenti, à la suite de quoi les tribunaux ont ordonné qu'il soit placé en détention préventive. », Ex-musulmans se reconvertissant à l'Islam, « un signe a quelque chose de perfide qui ne sied pas à un prophète. La critique de l’islam est considérée par la loi comme un acte de sédition (Sedition Act hérité de la période coloniale). La peine de mort est par ailleurs appliquée dans les pays arabo-musulmans à la suite de nombreux délits qui n'ont rien de religieux. Certains oulémas perçoivent dès le IXe siècle la peine de mort pour apostasie comme une règle. L'Îmaan (la foi) est le plus grand cadeau qu'Allah Ta'aala puisse accorder à une personne. « Celui qui change de religion, tuez-le[40] », Ce hadith est rapporté par l'imam al-Boukhari (mort en 870 / 256 AH) et n'est pas repris par Muslim (mort en 875 / 261 AH) dans son Sahih. Améliorez la pertinence et la neutralité de l’article à l'aide de sources plus récentes. Des musulmans réformateurs contemporains tels que les coranistes Ahmed Subhy Mansour (en)[64], Edip Yuksel (en) et Muhammad Shahrour ont souffert d’accusations d’apostasie et de demandes d’exécution, émises par des ecclésiastiques islamiques tels que Mahmoud Ashur, Mustafa Al-Shak’a, Mohammed Ra’fat Othman et Yusif Al-Badri[65]. Par ailleurs, si l’apostasie était facilitée, l’apostat devrait en contrepartie perdre sa qualité de Malais, et donc le bénéfice des quotas que l’article 153 de la constitution fédérale leur réserve dans l’administration, le commerce et l’éducation. S'il ne se repent pas, il devra être tué selon la charia. Au début du XXIe siècle, un mouvement apostat non organisé a commencé à émerger en Inde, généralement parmi les jeunes femmes et hommes musulmans (dans la vingtaine ou la trentaine) bien éduqués des zones urbaines[168]. Jamaâ Aït Bakrim (musulman devenu chrétien) a été condamné fin 2003 à quinze ans de prison pour prosélytisme (article 220 du Code pénal marocain, entre six mois et trois ans) et pour destruction des biens d'autrui (article 581 du Code pénal marocain, entre dix et vingt ans). Tous les compagnons du prophète n'étant pas jugés authentiques ou infaillibles, leurs narrations sont analysées par des imams détenteurs de l'imamat (continuité de la prophétie). » Dans sa traduction commentée du Coran, Grosjean précise que ce verset fait référence aux combattants musulmans qui auraient quitté Mahomet pendant l’émigration à Médine pour rejoindre des Arabes polythéistes. Cependant il faut souligner que l’expression « sunna prophétique » n’est pas littéralement mentionnée dans le Coran. Le faqih hanafite Sarakhsi a également appelé à des peines différentes pour l'apostasie religieuse non séditieuse et celle de nature séditieuse et politique, considérée comme de la haute trahison[62],[63]. À noter que, selon Ibn Kathir, qui se réfère cette fois au maître du tafsir Ibn Abbas, l'exception mentionnée par le verset IV, 90 serait « abrogée » par la sourate IX, 5 : « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. »[15]. Les fondements de l’apostasie : Si le Cheykh Al Fawzan a mentionné les 5 points que l’Islam est venu pour protéger, c’est parce que la première de ces choses à protéger est la religion. Suite à d'importantes pressions internationales, elle fut finalement autorisée à quitter le pays le 24 juillet 2014[157]. Le développement simultané de deux tendances contradictoires (renforcement du pouvoir des tribunaux islamiques et soutien de la société pour la liberté de religion) est source de conflits[130]. On peut donc s'interroger sur le point de savoir si les gouvernements qui intègrent la charia (en fait, la prennent pour source de droit dans cette interprétation particulière) dans leur constitution ne le font pas dans le projet de disposer des potentialités de terrorisme d'État qu'elle recèle. On le voit signer un traité avec, « Ce qui se passe dans le monde musulman sur cette question relève d’intérêts politiques et économiques sans aucune logique ni éthique. Son avocat ayant reçu des menaces de mort, il a refusé de le défendre. Dans d'autres contextes encore, elle peut désigner la loi islamique elle-même[5]. En mai 2014, les deux accusés d'apostasie avaient purgé une peine de deux ans d'emprisonnement dans l'attente de leur procès[94]. Le type d’apostasie que les juristes jugeaient généralement punissable était de nature politique, bien qu’il y ait des divergences d’opinion juridiques considérables à ce sujet[14]. Le lauréat égyptien du prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz a été blessé dans une tentative d'assassinat, paralysant son bras droit[71]. Les condamnés peuvent également être soumis à des détentions forcées dans des camps de « réhabilitation à la religion musulmane » pour les dissuader de quitter leurs religions natales, de nombreux témoignages affirment que les personnes emprisonnées y subiraient régulièrement des humiliations collectives tels que l'isolation ou la bastonnade de la part de leurs geôliers[132]. Il est interdit de quitter l'islam ou d'émettre de l'incrédulité[135]. L’apostasie en islam (arabe : riddah, ردة ou irtidād, ارتداد, recul, défection, rebond) est communément définie comme le fait pour un musulman d'abandonner consciemment l'islam que ce soit au travers de ses paroles ou de ses actes[1],[2],[3]. Pour cette même raison, les oulémas (savants) se doivent d'en posséder une connaissance complète, de la même manière qu'ils doivent connaître le Coran par cœur[réf. Ainsi les Sahabas apprirent le Coran et la Sounnah du Prophète(Prière et bénédiction d’Allah sur lui), et de la meilleure façon répandirent ses enseignements. Au niveau fédéral, les lois traitant sur le sujet de l'apostasie varient de l'application de la peine de mort dans les États du Kelantan et du Terengganu à des risques de peine de prison particulièrement sévère dans les États de Malacca, Sabah, Pahang et de Perak dans le cas ou la conversion de l'islam est refusée par les tribunaux de la charia. Après la chute de Mouammar Kadhafi, certains groupes islamistes menacent ceux qu'ils appellent les « apostats »[126]. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. Le sens du verset indique que si la personne se repent de l’apostasie, alors les œuvres qu’elle aura effectué avant son apostasie seront valides et … ), mais aussi tout acte ou toute parole qui implique la mécréance, comme le fait de nier un "principe ou une croyance fondamentale" de l’islam[5]. ». Cela comprend l’acte de conversion à une autre religion ou le rejet de la foi pour devenir irréligieux[4] par une personne née dans une famille musulmane ou ayant auparavant accepté l’islam[5]. La constitution afghane appelle au respect des conventions internationales que le pays a signées comme la Déclaration universelle des droits de l'homme dont un article prévoit la liberté de religion. Du fait de l'histoire de l'Indonésie, l'athéisme, associé au communisme, est condamnable[116],[117]. La sunna, selon le Coran, englobe les règles ou « lois » de Dieu qui auraient été prescrites à tous les prophètes, y compris le prophète de l'Islam, Mahomet. La législation anti-blasphème au Pakistan est très dure, et permet notamment de condamner les apostats[151],[152]. La Mauritanie a condamné à mort Mohamed Ould Cheikh M'Kheitir pour apostasie fin 2014, alors que les écrits qui l'incriminent n'attaquent en rien l'intégrité du prophète ou sa foi en la religion[143],[144]. Cette situation serait due au fait que la plupart des bédouins n'avaient qu'une connaissance superficielle de l'enseignement islamique et bon nombre d'entre eux s'étaient convertis pour de faibles raisons.
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