Ce type de traitement, qui est en fait « transplantation fécale », modifie temporairement la nature d… La pauvreté bactérienne serait associée à l'obésité, selon deux publications d'un groupe de recherche associant de nombreux instituts (INRA, INSERM, CNRS, IRD…) parues dans Nature ce jeudi. Diversity of the human intestinal microbial flora. Elles extraient donc davantage de calories des aliments, entraînant de fait une augmentation de la masse graisseuse. « Quelle alimentation adopter pour une flore intestinale en bonne santé ? Mon livre de cuisine est sorti ! Depuis 2004, les chercheurs savent que le microbiote d'une souris obèse peut rendre obèse une souris mince, et vice-versa. », Science, 2005, 308, p. 1635-8. C’est ce que démontre une étude dans laquelle le microbiote intestinal de 169 personnes obèses et 123 non-obèses a été analysé via séquençage ADN. Il est tout à fait concevable donc que son déséquilibre aboutirait au surpoids. Les bactéries intestinales : signal d’alerte face à une alimentation déséquilibrée. De nombreuses personnes cherchent à maigrir. Parmi les participants, 27 étaient obèses, 35 souffraient d’une obésité grave, 7 étaient en surpoids et 15 avaient un poids normal. Les explications sur notre site. De plus, quelques souris devenaient moins tolérantes au glucose, principal signal d’alerte du diabète. Alors que la patiente receveuse était, certes, en léger surpoids au moment de l’intervention (IMC = 26), elle s’est retrouvée obèse seize mois plus tard, avec un IMC de 33 ! Ce sont les régimes alimentaires, les pathologies dites « de civilisation » comme le diabète et notre hygiène de vie qui en seraient la cause. Inscrivez-vous à notre newsletter, afin de recevoir toutes vos actualités. Il semblerait qu'un lien se confirme maintenant entre surpoids et composition de la flore intestinale : un déséquilibre pourrait en être la cause, comme l'ont démontré des chercheurs de Washington. Puis, tous ont suivi un régime riche en matières grasses. Docteur BonneBouffe est parti à la découverte de cette news insolite. Les chercheurs estiment qu’implanter des bonnes bactéries dans votre intestin pourrait être une clé pour traiter l’obésité. Une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres et de l’Inserm ont réalisé une expérience pour le moins étonnante sur des souris génétiquement modifiées. FEMS Microbiol Ecol. La flore intestinale aurait un impact direct sur l'obésité. Zoom sur la flore intestinale Nous avons tous des bactéries bénéfiques présentes naturellement dans notre côlon. D’un milieu stérile (ventre de sa mère), l’enfant passe à un milieu contenant de nombreuses bactéries: 72 heures après la naissance, le tube digestif contient déjà 1000 milliards de bactéries et levures ! Depuis une dizaine d'années, la recherche s'intéresse au lien entre surpoids et microbiote intestinal (nouvelle appellation de la flore intestinale). Cependant, des recherches montrent que le surpoids et l’obésité seraient occasionnés par un manque de diversité des bactéries intestinales et par leur déficience. Un constat sans appel : certaines souris prenaient beaucoup plus de poids que d’autres. Pour cela, elles entreprennent de nombreux régimes, décortiquent leur alimentation, se privent... avec plus ou moins de succès. Mystère… Cependant, cette révélation est un espoir dans le monde médical. Vanhoutte T, Huys G, Brandt E & Swings J. La flore intestinale permet de perdre 20% du poids. C’est une découverte extraordinaire qui a été faite par hasard par des scientifiques médicaux: il s’avèrerait, en effet, que notre flore intestinale influencerait notre poids. Un autre travail de recherche souligne d’ailleurs que le ratio Firmicutes / Bactéroïdetes chez des souris obèses est de 100/1, au lieu de 10/1 chez des souris non obèses. Tofu ferme, fumé ou soyeux : quelles différences nutritionnelles ? On sait maintenant que certains types d’obésité sont directement liés à la détérioration de la flore intestinale des personnes en surpoids (2). Pour ce faire, l’équipe de recherche a comparé des souris conventionnelles et axéniques (sans microbiote). Heureusement, une autre bactérie intestinale peut contrer son action délétère sur le poids et la santé. ; 48(3):437-46. The gut microbiota as an environmental factor that regulates fat storage. Pourquoi consommer du sucre nous fait-il du bien ? « On est plus bactérien qu’humain », c’est le constat du Dr Jean-Paul David, endocrinologue et passionné par les nouvelles découvertes en matière de flore intestinale. Les premières hypothèses sur le rôle du microbiote dans le surpoids et l’obésité ont été évoquées à la suite d’une expérience menée chez la souris et répétée de nombreuses fois depuis. Une flore intestinale qui encourage les obèses à manger plus ? La flore intestinale a été sous-estimée. Observation d’une flore pauvre chez les personnes en surpoids. Cette intervention consiste à introduire des échantillons de selles d’un donneur sain (généralement par coloscopie) dans le tube digestif du patient. Et ce n’est pas tout. Composition du microbiote et surpoids ou obésité. Obesity alters gut microbial ecology. La découverte dont Docteur BonneBouffe vous parle dans cet article a justement eu lieu suite à une transplantation de flore intestinale sur une femme. Mon objectif : vous apprendre à manger sainement en vous faisant plaisir ! Elle portait sur des souris dont l'intestin avait été manipulé génétiquement et hébergeait en conséquence plus de bactéries que la normale. * Ley RE, Bäckhed F, Turnbaugh P, Lozupone CA, Knight RD, Gordon JI. La flore intestinale La flore intestinale composée de bactéries contribue à la bonne digestion et à l’assimilation des nutriments. – Institut Danone, « Microbiote intestinal et obésité », – Inserm, « Les bactéries intestinales : signal d’alerte face à une alimentation déséquilibrée », Le test au Mannitol est le plus classique bien que peu de laboratoires le proposent. Ils ont pris refuge au niveau de l’intestin grêle et du côlon. Mais l’équipe de Jeffrey Gordon a également étudié des patients obèses soumis une année durant à un régime pauvre en graisses ou en sucres. », Proc Natl Acad Sci U S A, novembre 2004, 101(44), p. 15718-23. Une étude déterminante sur le sujet a été publiée en 2010 dans la revue Science (1). Le blog DocteurBonneBouffe.com utilise des cookies pour générer des statistiques de visite, personnaliser le contenu et les annonces. Avant tout passionnée de cuisine et de "bonne" bouffe, ma mission : transmettre au plus grand nombre comment manger sainement... sans jamais faire impasse sur le plaisir ! Il y a quelques années, l’équipe de Jeffrey Gordon soulignait déjà l’effet du microbiote sur la prise de poids chez la souris. Au cours de cette étude, les chercheurs ont administré à des souris qui n’étaient pas en surpoids un traitement composé de selles fraîches de souris obèses. Après les souris, place à l’Homme. Les pertes de poids étaient respectivement de 20% et 10% selon les régimes. (Court-métrage de l’INSERM animé par Karine Clément, nutritionniste, sur l’obésité et flore intestinale) Alimentation, prédispositions génétiques, facteurs psychologiques ou encore causes environnementales telle que la pollution sembleraient être certains des acteurs du surpoids et … Et Dominique Gauguier de l’Inserm conclut : « Ces résultats ouvrent des perspectives extrêmement prometteuses sur la conception de régimes alimentaires personnalisés et sur l’exploitation de nos bactéries intestinales pour favoriser une meilleure santé ». La flore intestinale joue un rôle dans le surpoids et l’obésité. – Gordon J. et al., « The gut microbiota as an environmental factor that regulates fat storage. Les 12 aliments les plus riches en polyphénols. Longtemps, on a pensé que les bactéries qui se trouvent dans le tube digestif se contentaient de jouer un rôle dans la digestion. Et c’est le le triméthylamine-N-oxyde (TMAO) qui permettait de prédire la tolérance ou non au glucose. Ces dernières ont notamment une meilleure capacité à digérer les glucides complexes. NOUVEAU ! En effet, chez les personnes obèses, les firmicutes dominent très largement. Les scientifiques ont analysé la flore intestinale et le poids de 84 enfants et adolescents âgés entre 7 et 20 ans. La donneuse de la flore était la fille de la patiente, petit détail : la donneuse était en parfaite santé mais en net surpoids. Merci de vérifier votre boite de réception ou vos indésirables pour confirmer votre abonnement. Le surpoids et l'inflammation chronique seraient liés au déséquilibre de la flore intestinale, le microbiote, et à la prolifération d'une certaine bactérie. Résultat : les souris conventionnelles consommaient d’une part moins d’aliments et étaient davantage capable de digérer les fibres alimentaires et d’en extraire de l’énergie que les souris axéniques. (2004) Temporal stability analysis of the microbiota in human feces by denaturing gradient gel electrophoresis using universal and group-specific 16S rRNA gene primers. Il est ainsi possible de rééquilibrer une flore intestinale appauvrie et de guérir le malade. Voici Bilophila wadsworthia ! Notre côlon droit abrite des bactéries de fermentation, c’est-à-dire qui dégradent les glucides (les sucres) et notre côlon gauche abrite des bactéries de putréfaction, c’est-à … Il s’agit d’ingé… Des travaux préliminaires effectués sur des rongeurs de laboratoire sont édifiants : transférer le microbiote de souris obèses à des souris minces rend ces dernières obèses en moins de quinze jours.Et inversement, des souris obèses "équipées" du microbiote de souris minces perdent très rapidement du poids et de la masse grasse 1 ! Cela est également le cas chez le diabétique et non diabétique, dont la qualité du microbiote est différente. On estime que, chez l’humain, il y a environ 800 espèces de bactéries intestinales avec plus de 7000 souches, ce qui pourrait correspondre au nombre de 1018 de bactéries ou à une masse de 1 à 2 kg.1 Cependant, plus de 90% des germes intestinaux appartiennent à deux des 70 familles connues : les Gram+ (G+) Firmicutes et les Gram- (G-) Bacteroidetes.2 Les principales bactéries présentes chez l’homme sont des anaérobies et incluent des espèces comme Bacteroides, Clostridium, Lactobacille, Es… Une étude est en cours sur près de 2 000 personnes afin de vérifier ces résultats. Ce cas montre qu’il est important, certes, de bien sélectionner les donneurs mais elle laisse aussi à penser que la flore intestinale jouerait un rôle important dans l’obésité et le poids (1). Selon les scientifiques, environ 100.000 milliards de bactéries appartenant à 400 espèces différentes, forment le microbiote. – Eckburg PB et al., « Diversity of the human intestinal microbial flora. Cette flore intestinale est nommée le microbiote. La composition du microbiote intestinal diffère fortement chez les sujets en surpoids. L'étude menée en France sur 49 personnes obèses ou en surpoids a de surcroît montré qu'un régime alimentaire riche en protéines et en fibres et poursuivi pendant 12 semaines était capable d'améliorer la diversité de la flore intestinale (ou microbiote) et de réduire certaines des complications liées à l'obésité. C'est lui qui, déséquilibré, fait « ballonner » en produisant du gaz ; grossir en facilitant le stockage ; plonger la main dans le paquet de bonbons s'il s'est laissé déborder par les levures (mycose digestive). La flore intestinale est un ensemble de micro-organismes se trouvant dans l'intestin. Vous avez beau surveiller continuellement ce qui se trouve dans votre assiette, ne jamais faire d’écart, et pourtant vous ne parvenez pas à perdre du poids ? Avoir une flore intestinale bactérienne « pauvre » serait associée à l’obésité. Il a été montré que la flore des individus en surpoids, n’hébergent pas les mêmes espèces bactériennes en quantité mais aussi en qualité. Pourquoi manger du tofu est-il bon pour la santé . Flore intestinale et surpoids : Un probiotique (Lactobacillus gasseri) peut-il aider à maigrir ? C'est donc bien de notre flore que dépend, au moins en partie, notre silhouette. Comment cuisiner avec de la farine de coco ? Les études sur l'homme prennent le même chemin. La flore intestinale (ces petites bactéries présentes dans nos intestins !) Elle est d’ailleurs tellement importante que dans certains cas (exemple : en cas de graves infections récidivantes), elle nécessite une transplantation de flore intestinale ! ». En dépit d’une prise en charge très active de son obésité, la receveuse afficha un poids de plus en plus important au fil des mois, atteignant un IMC de 34,5 trois ans après la transplantation. Notre système digestif héberge une grande diversité de microbes, qui vivent en symbiose avec notre organisme pour lui permettre d'accomplir certaines fonctions. Quelques années plus tard des chercheurs mettent en évidence que les personnes en surpoids et surtout obèses ont souvent une flore intestinale appauvrie comportant peu de bactéries favorables et beaucoup trop de bactéries défavorables. En amont, les chercheurs ont prélevé les composés produits par les bactéries intestinales des différents rongeurs. Pour cela, il est nécessaire de miser sur les bons ingrédients. Une composition du microbiote intestinal donc très proche des personnes dites minces. Plusieurs études corroborent le fait que le microbiote intestinal a un impact sur la prise de poids. Une flore intestinale en bonne santé aurait-elle permis à cette patiente de ne pas prendre de poids après cette cette transplantation ? Elle sous-entend qu’un jour il serait peut-être possible de modifier la flore intestinale des personnes obèses, de manière à leur permettre de retrouver un poids normal…, Découvrez également notre article sur l’alimentation protectrice du microbiote :– « Quelle alimentation adopter pour une flore intestinale en bonne santé ? Pour la réguler, probiotiques et prébiotiques peuvent être de bons alliés. Diététicienne-nutritionniste gourmande, Blogueuse engagée dans l’éducation alimentaire, Auteure de livres chez Hachette & Larousse, je suis la créatrice du blog DocteurBonneBouffe.com. La flore intestinale, ou microbiote intestinal, se nourrit de tout ce que vous absorbez. Ils pensent qu’à terme des profils pourront être définis grâce à des échantillons urinaires et sanguins afin de déterminer le régime alimentaire optimal à chacun. A rajouter à cela que notre flore intestinale est composée de 100 000 milliards de bactéries représentant 800 à 1000 souches différentes et que nous n’avons étudié – et ne connaissons réellement aujourd’hui – que quelques dizaines de bactéries intestinales à peine, même si une dizaine de ces bactéries se retrouvent dans 99% de la population. La composition du microbiote est donc importante mais également sa diversité. La découverte dont Docteur BonneBouffe vous parle dans cet article a justement eu lieu suite à une transplantation de Mais surtout, le rapport Firmicutes / Bactéroïdetes évolue : de 95/5, le ratio est passé, après un an de régime, à 70/30. Elle peut facilement être lésée ou enflammée, et dans ce cas, devenir trop perméable, laissant ainsi passer des fragments d’aliment insuffisamment digérés ou de bactéries, des toxiques, etc… Il existe des tests spécifiques permettant de mettre en évidence cette trop grande perméabilité (appelée « leaky gut »). Microbiote intestinal et surpoids : Décryptage. La preuve d’un microbiote différent.
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