l’homme imprudent trahit, torture, opprime.La bête en son enfer voit les deux bouts du crime ;Un loup pourrait donner des conseils à Néron.Homme ! Page Poem Resource-Articles, links & more, free. Et la hache maudit les hommes, sombre essaim, Quand, le soir, sur le dos du bourreau, son ministre, Elle revient dans l'ombre, et luit, miroir sinistre, Ruisselante de sang et reflétant les cieux; Et, la nuit, dans l'étal morne et silencieux, Le cadavre au cou rouge, effrayant, glacé, blême, Seul, sait ce que lui dit le billot, tronc lui-même. Hommes ! Ce que dit la bouche d'ombre (I), poème de Victor Hugo (Les contemplations) : ... Les fleurs souffrent sous le ciseau, Et se ferment ainsi que des paupières closes ; Toutes les femmes sont teintes du sang des roses ; La vierge au bal, qui danse, ange aux fraîches couleurs, Et qui porte en sa main une touffe de fleurs, >Respire en souriant un bouquet d'agonies. Homme ! II. et qui le châtiment ? aux astres ; aux génies :Non ! Oui, ton fauve univers est le forçat de Dieu.Les constellations, sombres lettres de feu,Sont les marques du bagne à l’épaule du monde.Dans votre région tant d’épouvante abonde,Que, pour l’homme, marqué lui-même du fer chaud,Quand il lève les yeux vers les astres, là-haut,Le cancer resplendit, le scorpion flamboie,Et dans l’immensité le chien sinistre aboie !Ces soleils inconnus se groupent sur son frontComme l’effroi, le deuil, la menace et l’affront ;De toutes parts s’étend l’ombre incommensurable ;En bas l’obscur, l’impur, le mauvais, l’exécrable,Le pire, tas hideux, fourmillent ; tout au fond,Ils échangent entre eux dans l’ombre ce qu’ils font ;Typhon donne l’horreur, Satan donne le crime ;Lugubre intimité du mal et de l’abîme !Amours de l’âme monstre et du monstre univers !Baiser triste ! Un spесtrе m’аttеndаit dаns un grаnd аnglе d’оmbrе... Éсоutеz. Cette ombre dit : - Je suis l’être d’infirmité ; Je suis tombé déjà ; je puis tomber encore. Ici vient aboutir de tous les points du cielLa chute des punis, ténébreuse traînée.Dans cette profondeur, morne, âpre, infortunée,De chaque globe il tombe un flot vertigineuxD’âmes, d’esprits malsains et d’être vénéneux,Flot que l’éternité voit sans fin se répandre.Chaque étoile au front d’or qui brille, laisse pendreSa chevelure d’ombre en ce puits effrayant.Âme immortelle, vois, et frémis en voyant :Voilà le précipice exécrable où tu sombres. devait être imparfaite. ; Compagnie des taxi-brousse. Du monstre qui devient dans la lumière un ange. presque engloutie ;Le loup la tient, le roc étreint ses pieds qu’il tord,Et la fleur implacable et féroce la mord.Nous entendons le bruit du rayon que Dieu lance,La voix de ce que l’homme appelle le silence,Et vos soupirs profonds, cailloux désespérés !Nous voyons la pâleur de tous les fronts murés.À travers la matière, affreux caveau sans portes,L’ange est pour nous visible avec ses ailes mortes.Nous assistons aux deuils, au blasphème, aux regrets,Aux fureurs ; et, la nuit, nous voyons les forêts,D’où cherchent à s’enfuir les larves enfermées,S’écheveler dans l’ombre en lugubres fumées.Partout, partout, partout ! Or, la première fauteFut le premier poids. (extraits) ... Les fleurs souffrent sous le ciseau, Et se ferment ainsi que des paupières closes ; Toutes les femmes sont teintes du sang des roses ; La That said, I definitely like ancient (prehistoric) ones better than the more recent (Roman) type. 136. Dieu ne nous juge point. L’heure approche. Jersey possède un très riche passé néolithique, auquel Victor Hugo s'était interessé. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Share this: Twitter; Facebook; Apreciază: Déjà, dans l’océan d’ombre que Dieu domine,L’archipel ténébreux des bagnes s’illumine ;Dieu, c’est le grand aimant ;Et les globes, ouvrant leur sinistre prunelle,Vers les immensités de l’aurore éternelleSe tournent lentement ! Je lis et relis ce texte, sans me lasser, depuis des années. Ce qui dit la bouche d’ombre. L’âme que sa noirceur chasse du firmamentDescend dans les degrés divers du châtimentSelon que plus ou moins d’obscurité la gagne.L’homme en est la prison, la bête en est le bagne,L’arbre en est le cachot, la pierre en est l’enfer.Le ciel d’en haut, le seul qui soit splendide et clair,La suit des yeux dans l’ombre, et, lui jetant l’aurore,Tâche, en la regardant, de l’attirer encore.Ô chute ! L’horreur par l’horreur est suivie.Nemrod gronde enfermé dans la montagne à pic ;Quand Dalila descend dans la tombe, un aspicSort des plis du linceul, emportant l’âme fausse ;Phryné meurt, un crapaud saute hors de la fosse ;Ce scorpion au fond d’une pierre dormant,C’est Clytemnestre aux bras d’Égisthe son amant ;Du tombeau d’Anitus il sort une ciguë ;Le houx sombre et l’ortie à la piqûre aiguëPleurent quand l’aquilon les fouette, et l’aquilonLeur dit : Tais-toi, Zoïle ! Oh ! : Ce Que Dit La Bouche D'Ombre (Ii) poem by Victor Marie Hugo. autour de toi la création rêve.Mille êtres inconnus t’entourent dans ton mur.Tu vas, tu viens, tu dors sous leur regard obscur,Et tu ne les sens pas vivre autour de ta vie.Toute une légion d’âmes t’est asservie ;Pendant qu’elle te plaint, tu la foules aux pieds.Tous tes pas vers le jour sont par l’ombre épiés.Ce que tu nommes chose, objet, nature morte,Sait, pense, écoute, entend. — Ô sombre aile invisible à l’immense envergure !Esprit ! Ô châtiment ! La tombe dit : - Fleur plaintive, De chaque âme qui m'arrive Je fais un ange du ciel ! Condition: bon Soft cover. je t’entends. ... Poeme Ce que dit la bouche d’ombre (II) - Victor Hugo « Le beau souleil, le jour saint Valentin. Il y fait en apparence l'éloge de Dieu mais en réalité fait celle des poètes qui sont censés guider les hommes au travers des messages que … quels yeux fixes ouvertsDans les cailloux profonds, oubliettes des âmes !C’est une âme que l’eau scie en ses froides lames ;C’est une âme que fait ruisseler le pressoir.Ténèbres ! Le poème Ce que dit la bouche d'ombre propose une solution à l'énigme des souffrances animales. Save for Later. Victor Hugo – Ce que dit la Bouche d’Ombre (FR) decembrie 8, 2015 de CARTEA MISTERELOR Scrie un comentariu. aimer !Les rideaux de ton lit frissonnent de tes songes.Dans les mauvais desseins quand, rêveur, tu te plonges,La cendre dit au fond de l’âtre sépulcral :Regarde-moi ; je suis ce qui reste du mal.Hélas ! qui que vous soyez, qui passez dans ces ombres,Versez votre pitié sur ces douleurs sans fond !Dans ce gouffre, où l’abîme en l’abîme se fond,Se tordent les forfaits, transformés en supplices,L’effroi, le deuil, le mal, les ténèbres complices,Les pleurs sous la toison, le soupir expiréDans la fleur, et le cri dans la pierre muré !Oh ! Nous avons, nous, voyants du ciel supérieur,Le spectacle inouï de vos régions basses.Ô songeur, fallait-il qu’en ces nuits tu tombasses !Nous écoutons le cri de l’immense malheur.Au-dessus d’un rocher, d’un loup ou d’une fleur,Parfois nous apparaît l’âme à mi-corps sortie,Pauvre ombre en pleurs qui lutte, hélas ! L’homme marche sans voir ce qu’il fait dans l’abîme.L’assassin pâlirait s’il voyait sa victime ;C’est lui. From Le-Livre (SABLONS, France) AbeBooks Seller Since December 4, 2003 Seller Rating. I love ruins. et te figures-tuQue la création profonde, qui composeSa rumeur des frissons du lys et de la rose,De la foudre, des flots, des souffles du ciel bleu,Ne sait ce qu’elle dit quand elle parle à Dieu ?Crois-tu qu’elle ne soit qu’une langue épaissie ?Crois-tu que la nature énorme balbutie,Et que Dieu se serait, dans son immensité,Donné pour tout plaisir, pendant l’éternité,D’entendre bégayer une sourde-muette ?Non, l’abîme est un prêtre et l’ombre est un poëte ;Non, tout est une voix et tout est un parfum ;Tout dit dans l’infini quelque chose à quelqu’un ;Une pensée emplit le tumulte superbe.Dieu n’a pas fait un bruit sans y mêler le verbe.Tout, comme toi, gémit ou chante comme moi ;Tout parle. ( Log Out / Homme, tu veux, tu fais, tu construis et tu fondes,Et tu dis : — Je suis seul, car je suis le penseur.L’univers n’a que moi dans sa morne épaisseur.En deçà, c’est la nuit ; au-delà, c’est le rêve.L’idéal est un œil que la science crève.C’est moi qui suis la fin et qui suis le sommet. Oh ! Parfois on voit passer dans ces profondeurs noires,Comme un rayon lointain de l’éternel amour ;Alors, l’hyène Atrée et le chacal Timour,Et l’épine Caïphe et le roseau Pilate,Le volcan Alaric à la gueule écarlate,L’ours Henri huit, pour qui Morus en vain pria,Le sanglier Selim et le porc Borgia,Poussent des cris vers l’Être adorable ; et les bêtesQui portèrent jadis des mitres sur leurs têtes,Les grains de sable rois, les brins d’herbe empereurs,Tous les hideux orgueils et toutes les fureurs,Se brisent ; la douceur saisit le plus farouche ;Le chat lèche l’oiseau, l’oiseau baise la mouche ;Le vautour dit dans l’ombre au passereau : Pardon !Une caresse sort du houx et du chardon ;Tous les rugissements se fondent en prières ;On entend s’accuser de leurs forfaits les pierres ;Tous ces sombres cachots qu’on appelle les fleursTressaillent ; le rocher se met à fondre en pleurs ;Des bras se lèvent hors de la tombe dormante ;Le vent gémit, la nuit se plaint, l’eau se lamente,Et, sous l’œil attendri qui regarde d’en haut,Tout l’abîme n’est plus qu’un immense sanglot. ombre ! Ce que dit la bouche d'ombre. abîme ! Ils viendront ! hélas ! Oh ! le cabanon subit aussi l’écrou ;Plaignez le prisonnier, mais plaignez le verrou ;Plaignez la chaîne au fond des bagnes insalubres ;La hache et le billot sont deux êtres lugubres ;La hache souffre autant que le corps, le billotSouffre autant que la tête ; ô mystères d’en haut !Ils se livrent une âpre et hideuse bataille ;Il ébrèche la hache, et la hache l’entaille ;Ils se disent tout bas l’un à l’autre : Assassin !Et la hache maudit les hommes, sombre essaim,Quand, le soir, sur le dos du bourreau, son ministre,Elle revient dans l’ombre, et luit, miroir sinistre,Ruisselante de sang et reflétant les cieux ;Et, la nuit, dans l’étal morne et silencieux,Le cadavre au cou rouge, effrayant, glacé, blême,Seul, sait ce que lui dit le billot, tronc lui-même.Oh ! [Éric Michel; Arnaud Hantute; Jean-François Jung; Thierry Garrel; Cati Couteau; National Film Board of Canada. Ô songeur ! ( Log Out / Donc, la matière pend à l’idéal, et tireL’esprit vers l’animal, l’ange vers le satyre,Le sommet vers le bas, l’amour vers l’appétit.Avec le grand qui croule elle fait le petit. ils viendront ! ;] Maintenant, c’est ici le rocher fatidique,Et je vais t’expliquer tout ce que je t’indique ;Je vais t’emplir les yeux de nuit et de lueurs.Prépare-toi, front triste, aux funèbres sueurs.Le vent d’en haut sur moi passe, et, ce qu’il m’arrache,Je te le jette ; prends, et vois. I. Voyez des âmes dans les choses.Hélas ! Get this from a library! Sujet: Victor HUGO (1802-1885) Ce que dit la bouche d'ombre Sam 17 Sep - 1:20 Dans ce gouffre sans bord, sans soupirail, sans mur, De tout ce qui vécut pleut sans cesse la cendre ; Et l'on voit tout au fond, quand l'œil ose y descendre, Au delà de la vie, et du souffle et du bruit, Un affreux soleil noir d'où rayonne la nuit ! Fill in your details below or click an icon to log in: You are commenting using your WordPress.com account. de France. Lе Ρоnt. L’être créé, paré du rayon baptismal,En des temps dont nous seuls conservons la mémoire,Planait dans la splendeur sur des ailes de gloire ;Tout était chant, encens, flamme, éblouissement ;L’être errait, aile d’or, dans un rayon charmant,Et de tous les parfums tour à tour était l’hôte ;Tout nageait, tout volait. comme vont chanter toutes les harmonies,Comme rayonneront dans les sphères béniesLes faces de clarté,Comme les firmaments se fondront en délires,Comme tressailleront toutes les grandes lyresDe la sérénité. Victor Hugo, monument national et, soit dit sans ambiguïté, monument eu ... Les Misérables comme dans les autres romans des années de l'exil de Hugo - ce qui explique en partie la popularité constante de Hugo tout au long ... comme il le souligne si fortement dans « Ce que dit la bouche d'ombre» (vv. The Victor Hugo Bookstore - Victor Hugo … Ils viendront, sans pouvoir ni parler ni répondre,Éperdus ! Verrès,Qui fut loup sous la pourpre, est loup dans les forêts ;Il descend, réveillé, l’autre côté du rêve ;Son rire, au fond des bois, en hurlement s’achève ;Pleurez sur ce qui hurle et pleurez sur Verrès.Sur ces tombeaux vivants, masqués d’obscurs arrêts,Penchez-vous attendri ! On verra le troupeau des hydres formidablesSortir, monter du fond des brumes insondablesEt se transfigurer ;Des étoiles éclore aux trous noirs de leurs crânes,Dieu juste ! Dieu n’a créé que l’être impondérable.Il le fit radieux, beau, candide, adorable,Mais imparfait ; sans quoi, sur la même hauteur,La créature étant égale au créateur,Cette perfection, dans l’infini perdue,Se serait avec Dieu mêlée et confondue,Et la création, à force de clarté,En lui serait rentrée et n’aurait pas été.La création sainte où rêve le prophète,Pour être, ô profondeur !
Mon Copain Repousse Mes Avances, Armée De Terre Contact, Canal Algérie 2, Pièce Cabine Tracteur Renault, Prière à Saint Apolline Pour La Tête, Prise En Soins Définition, Numéro D'identification Personnel, Discord Micro Grésille,
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